31.8.08

Y yo estoy aqui, borracho y loco ...

De quién era esta canción ? Ayer la escuché cantada por un grupo de aqui y no consigo quitarmela de la cabeza ... Sigo en las montañas nicaragüenses disfrutando del buen clima y de la buena vida, pero hoy ya se acaban las vacaciones. Después de Estelí, pasé por Matagalpa y Jinotega, para volver al final a Matagalpa que tiene un ambiente espectacular. Y bueno, también volví para ver a la reina del maíz ! Las fotos están el el último artículo (en francés) y en el diario de bitacora, como siempre.

Hoy saldré para Managua, y de allí mañana tempranito para Bluefields, o sea a trabajar ! Estaba haciendo cálculos ahora, y parece que el viaje está dentro del presupuesto. En 30 días habré gastado menos de 650 euros, lo que representa más o menos 20 euros por día, incluyendo el transporte, comida y alojamiento. No está mal creo ya que en 30 días he estado en más de 25 lugares diferentes entre Mexico, Guatemala, Honduras y Nicaragua. Lo más caro habrá sido Mexico, donde gasté un poco más de 30 euros por día, luego por Centroamérica casí no pasé de los 15 euros por día, o sea la mitad.

Resultaría dificil resaltar un lugar o un país más que otro, porque cada lugar donde he estado tiene algo que lo hace especial, pero lo más destacable en todos casos habrá sido la gente sin duda. Por haber viajado por sudamérica no esperaba menos, pero aún así el contacto que hay aquí con la gente es asombroso.

Ahora recuerdo a una señora de Honduras que lleva muchos años viviendo en Estados Unidos. Me decía que vivir en un país rico y viajar a paises más pobres nos enseña dos cosas. La primera es valorar lo que uno tiene, y la segunda es convivir con gente que tiene muy poco, o incluso nada. Y eso es cierto, lo noté aquí en Nicaragua en particular, donde mucha gente vive con casí nada, pero el contacto se hace de manera muy natural, y resulta muy enriquecedor.

Como lo había dicho en el principio, seguí durante este viaje las montañas que forman la columna vertebral de centroamérica. Pero empecé con la costa Caribeña y ahora volveré a la misma costa Caribeña. Aunque la de Nicaragua poco tendrá que ver con la de Yucatán creo. Y el próximo país que visitaré debería ser Costa Rica, dentro de unos meses. Pero de momento toca aprender inglés creole y ver como puedo hacerme dreadlocks ya que entraré en tierra rasta.

Ya lo habrán entendido, ayer era la última noche de vacaciones y aunque era la fiesta del maíz, al final también fue la fiesta de la caña ... entiendan "Flor de Caña". Por eso hoy no escribiré mucho y volveré a disfrutar de una última siesta ya que mañana tengo que despertarme a las 3:30 AM. Y esta noche debería quedar en managua con unos cooperantes, así que habrá que tener buena figura !

Salud pues !

30.8.08

La fête du maïs

Derniers jours au frais avant de rejoindre la côte Caraïbe. Estelí n'est pas très loin de Matagalpa, et on reste à une altitude très agréable d'environ 1000 mètres. Par rapport à Estelí, Matagalpa est une ville plus grande, et relativement prospère apparemment. C'est la région du café, et on voit de partout de grandes surfaces de café sécher au soleil. Autour de la villes, on trouve de petites montagnes fort jolies mais qui ont la fâcheuse tendance à retenir les nuages. Il pleut donc tous les jours en ce moment. D'ailleurs les pluies créent quelques problèmes quand on vit dans une barraque construite sur les hauteurs:


J'ai quand même réussi à grimper sur l'une d'elles, le Cerro Apante, à travers les prés pour voir la ville avec un peu de recul. Jeudi, le jour de mon arrivée se préparait la fête du maïs juste devant mon hôtel, mais l'inauguration n'était prévue que pour le vendredi. Sauf que ce jour-là, je partais pour Jinotega, plus haut dans les montagnes. Pas grave, le temps d'une journée à Jinotega et d'une belle rando dans la montagne, retour ensuite à Matagalpa pour cette fête qui s'annonçait bien animée. Voici une photo de fleurs rencontrées sur les hauteurs de Jinotega:

Un mot quand même sur Jinotega qui est plus petite et tranquille que Matagalpa, mais les montagnes alentours sont vraiment superbes, et la route entre Matagalpa et Jinotega grandiose ! A proximité de la ville se trouve aussi un beau lac artificiel, le lac Apañas qui avec son barrage fournit une grande partie de l'énergie électrique du Nicaragua. C'est étonant d'ailleurs, car la ville souffre de permanentes coupures de courant. Normal diront les mauvaises langues, étant donnée l'entreprise qui gère l'électricité, l'espagnole FENOSA.

Par ailleurs, encore une fois l'hôtel était un peu trop cher à mon goût, et c'est donc sans regrets que j'ai rejoint Matagalpa pour la petite fête, l'hôtel que j'avais trouvé y étant aussi moins cher. Et puis aujourd'hui on élisait la reine du maïs, un évênement à ne pas rater ... voilà quelques photos de la fête:


Et la gagnante est ...
Voilà, cette fois les vacances touchent vraiment à leur fin, et avec elles mon petit voyage exploratoire de ce coin du monde (pour l'instant en tous cas). Demain je rejoins Managua où BlueEnergy, l'ONG avec laquelle je vais travailler loue une maison. Je dormirai là-bas avant de rejoindre Bluefields lundi. Il me reste encore à visiter le sud du Nicaragua puis le Costa Rica et le Panamá, mais ce sera pour dans quelques mois, quand j'aurai à nouveau des vacances.

En attendant, prochaine étape: Bluefields !

27.8.08

Le rouge et le noir

Petit retour en arrière avant de passer la frontière du Honduras avec le Nicagarua. Je suis parti lundi de Comayagua pour rejoindre la capitale du Honduras Tegucigalpa. Et déjà les choses commencent à se passer totalement différemment à ce que j'avais prévu. D'abord Tegucigalpa est jusqu'à présent la grande ville (1 million d'habitants) la plus sympa que j'aie visitée depuis le débût de ce voyage. Au point que j'en ai abandonné la petite rando que j'avais prévue sur les hauteurs, dans la vallée de los Angeles. Tant pis pur la perspective cette fois, j'ai décidé - une fois n'est pas coutûme - de profiter de la douceur de la ville.

Par contre désolé pour les images de la cathédrale de Tegucigalpa, elle est vraiment belle mais en cours de restauration ... Dommage. Même l'hôtel conseillé dans mon guide était super, et à ma grande surprise pas cher du tout. Evidemment, en tant que capitale Tegus concentre les problèmes de pauvreté du pays, et on voit pas mal de gens sniffer de la colle dans un coin par exemple, je n'ai pas vu d'enfants toutefois. Selon les statistiques, 70% des honduriens sont en-dessous du seuil de pauvreté.

Le hazard a aussi voulu que le jour où je passais dans la capitale, le président hondurien Manuel Zelaya signait l'adhésion du pays à l'ALBA (ALternative Bolivarienne pour l'Amérique) promue par le président vénézuelien Hugo Chavez. Un évênement important auquel participait Chavez mais aussi Ortega, le président du Nicaragua. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le Honduras, le Nicaragua et le Guatemala ont tous les trois signé un Traité de Libre Echange avec les Etats-Unis, et ont adhéré d'autre part à l'ALBA de Chavez, un petit paradoxe qui ne semble pas surprendre plus que celà les gens d'ici.

Bref, j'ai donc quitté la capitale du Honduras mardi matin pour rejoindre la frontière nicaraguaïenne. Sauf que pour une raison obscure, le bus a suivi une toute autre route que celle prévue, et je me suis retrouvé non pas à Estelí comme je l'avais imaginé mais à León. Pas grave, León est une très belle ville coloniale et rivalisait d'ailleurs avec l'autre plus belle ville du pays Granada pour le titre de capitale. Pour ne pas faire de jalouse c'est finalement Managua entre les deux qui allait être choisie ! Sur le chemin de León, on voit le volcan San Cristobál, le plus haut du pays si je ne dis pas de bétises.

J'ai vu à León les plus belles maisons coloniales de mon voyage. Par contre, alors que je pensais me retrouver dans une ville sans touristes (Estelí), et bien c'est le contraire qui s'est produit. J'ai dormi dans un dortoir assez cher au milieu d'anglais qui semblent fort apprécier la bière locale ! Mais ce n'était que partie remise, et ce matin lever 4h45 pour prendre un bus pour rejoindre Estelí plus au nord. En fait, je me suis installé à bord du bus à 5h15 mais celui-ci n'est parti que 3 heures plus tard ... Une fois parti, encore 3 bonnes heures sur une route qui de route n'a en fait que le nom. Au programme: musculation du dos et du bas du dos en particulier ! En fait, le pilotage sur les "routes" ici consiste à éviter les parcelles de goudron qui datent visiblement de nombreuses décénies.

L'état des routes est la seule grande différence avec les autres pays d'Amérique Centrale visités avant, avec le fait que l'on y croise plus de gens à cheval qu'en bus ou en voiture. D'ailleurs, une fois arrivé à Estelí on trouve un grand nombre de petites échopes qui travaillent le cuir et fabriquent selles et bottes. Et cette fois plus aucun touriste ... à part moi ! Sinon la végétation est assez similaire au sud du Honduras, de ce côté du pays en tous cas. Car seule cette partie du pays est montagneuse, le reste est plus plat.

Le rouge et le noir sont les couleurs sandinistes, celles du président Daniel Ortega qui a été l'un des personnages clés de la révolution en 1979. Mais aujourd'hui le Sandinisme est bien loin des idéaux de la révolution et les ennemis d'hier sont les partenaires d'affaires d'aujourd'hui. Mais ces couleurs sont quand même omniprésentes. On trouve aussi de belles fresques dans les villes, moins souvent politiques qu'à Cuba mais quand même souvent nationalistes.

Quant aux spécialités nationales, on trouve des plats très similaires à ceux du reste de l'Amérique Centrale, toujours à base de haricots rouges et de riz. Parfois on rajoute du fromage assez aigre, des oeufs, des bananes plantin frites, des avocats ... La fierté nationale est généralement dans ces pays à chercher du côté de la bière nationale et du rhum. Au Nicaragua, le rhum Flor de Caña est l'un des meilleurs au monde (testé et approuvé), et la bière locale la Toña:

Mauvaise surprise par contre, le Nicaragua est pour l'instant plutôt plus cher que le Honduras, pour le logement en tous cas. Par contre les gens sont vraiment charmants, ce qui entre nous ne m'a pas vraiment surpris ... Mais je viens juste d'arriver alors attendons la suite ! Au programme demain, la ville de Matagalpa où je viens d'apprendre que l'on fabrique du très bon chocolat ... le renseignement venant d'une collègue de l'ONG qui se charge d'organiser mon arrivée (et l'approvisionnement de la troupe !).

A suivre donc ...

26.8.08

Enfin !

Si viviera en Mexico, estaría en este momento haciendo una siesta en una hamaca dentro de un patio tranquilo en una casa colonial cerca al mar ...

(Si je vivais au Mexique, je serais en ce moment en train de faire une sieste dans un hammac installé dans le patio d'une belle maison coloniale près de la mer)

Si viviera en Guatemala, estaría en este momento sentado en una terraza frente al lago Atitlán tomando una Gallo ...

(Si je vivais au Guatemala, je serais en ce moment assis à une terrase en face du lac Atitlán avec une bière Gallo)


Si viviera en Honduras, estaría en este momento a caballo por los cerros agarrando guayabas con el machete mientras caería el sol lentamente ...

(Si je vivais au Honduras, je serais en ce moment à cheval dans les montagnes en train d'attrapper des goyaves avec ma machette pendant que le soleil se coucherait tranquillement)


Si viviera en Nicaragua, estaría en este momento en una mecera con una guitarra cantando "ay Nicaragua, Nicaragüita ..." y tomando Flor de Caña ...

(Si je vivais au Nicaragua, je serais en ce moment dans un rocking chair avec une guitarre en chantant "ay Nicaragua, Nicaragüita ..." et en buvant Flor de Caña ...


Acabo de llegar a Nicaragua, por fin ...

(Je viens d'arriver au Nicaragua, enfin)


24.8.08

Havaianas Sport

Después de 10 días con mis queridos chapines (guatemaltecos), aqui estoy con los catrachos (hondureños). Pasé la frontera entre Esquipulas y Copán. Las fotos de la basílica de Esquipulas (con el Cristo Negro) están en el diaporama, pero no busquén las de Copán ... es una larga historia. De Copán directo a San Pedro Sula pues, y allí tampoco mucho que decir, al no ser acerca del partido entre Mexico y Honduras que se jugaba el día que llegué a San Pedro Sula. Bueno, tampoco en realidad ... lo de siempre, al final ganó Mexico, aunque sin gloria esta vez, aparte el gol del empate que fue espectacular. Así que salto de S.P.S al lago de Yojoa. Tengo unas cuantas fotos en el artículo anterior ya que encontré un lugar genial que montó un "yanki" que produce su propia cerveza. Y como no podía ser de otra manera, allí conocí a unos belgas muy majos con quien las probamos todas (la con mango se llevó la palma).

Bueno, para no repetir lo que dije en el artículo anterior, en Honduras intento limitar las etapas, y elegirlas de tal manera que desde cada ciudad donde me quedé pueda hacer unas excursiones. Por eso me quedé 2 días en esta cervecería (que tenía hotel claro !). De allí, aparte de probar cervezas, fui a caminar por las montañas alrededor, donde se encuentran parques naturales con muchas especies de aves diferentes (377 según la guía). Pasa que como ya me lo temía, en Honduras el tema transporte no está tan fácil como en Guatemala o Mexico, y cada excursión resulta ser una odísea para llegar donde uno quiere, cuando es que llega !

En fin, aqui viene la primera anécdota - no tan positiva - de este artículo. El primer día por el lago, salí sin nada a buscar algún camino que subiera por la montaña, y como el parque que aparecía en la guía no acababa de aparecer en mi camino, me fui por pueblitos en medio de los cafetales. Y allí me quedé en el primer barcito que encuentré ya que el sol pegaba fuerte. Sin que me diera cuenta, se me acercó un bolo (borracho) quién me pidió que lo invitará a una cerveza. Le respondí que no llevaba suficiente y entonces se pusó pesado, me empezó a contar pendejadas, y cogiéndome del brazo me pusó la mano sobre lo que se supone era una navaja que tenía al cinturón. Bueno, después de contestarle otras pendejadas me fue soltando el brazo, entonces lo aparté de mí y me largué. Estaba demasiado bolo para seguirme parece, menos mal. Moraleja, no creo que sea por el país ya que he encontrado gente muy maja también por aqui, pero habrá que ir con ojo, y no apalancarse en cualquier lugar de mala muerte si quiero llegar a mi destino (puej).

Esta aventurilla fue el único momento en más de 3 semanas de viaje cuando se cortó la buena onda, pero para el resto hasta ahora siempre he recibido un trato muy bueno, a pesar de andar de gringo perdido. Aqui en Honduras se ve bastante gente con piel blanca como yo, lo que podría ayudar a que pasé por local, pero lo que me delata son las chanclas, cuando los niños me ven subir al cerro con ellas siempre es lo primero que miran. Luego me miran a la cara con caras de "ese gringo está bolo". Y hablando de bolos, ví unos cuantos caminando como cangrejos por los campos, con el machete al cinturón. Pero bueno, y como dicen aca, "mejor ser un bolo conocido que un alcohólico anónimo".

Al final, ví pocas aves pero sí unas cuantas fincas cafeteras y paisajes muy lindos, aunque como me dijo mi amiga de Guate, será muy difícil superar a los de Guatemala. Pero hice unas excursiones muy interesantes. Después del Lago de Yojoa, llegué ayer a Comayagua, la antigua capital con su estilo colonial. Muy tranquila y agradable, y otra vez en medio de parques naturales. A uno de ellos intenté ir esta mañana, aunque otra vez resultó ser complicadillo llegar, y solo llegué a mitad del camino. Después de haber caminado unos 10 km se pusó a llover como solo aqui llueve, y tuve que regresar. Pero fue una bonita caminata en medio de los pinos. Se parecía a Córsega, y mientras iba subiendo el bosque de pinos se iba transformando en un bosque más húmedo para llegar cerca de la cima a un bosque nuboso. Lástima porque alguién de aqui me dijó qie habián arboles de 900 años allí ...

Bueno, para terminar con una anecdota más positiva, en camino me he dado cuenta de que lo que más ví en estas aldeas perdidas de las honduras de Honduras son mujeres jóvenes (muy jóvenes a menudo) colgando metros y metros de ropa de niños para secar. Y entonces me dí cuenta que a esta imagen que probablemente guardaré de estos paises, se le podría superponer la del piso que compartía en Barcelona, en el cuál siempre había una fila contínua de tangas secando. Imagino que no resume todas las diferencias entre las chicas látinas y europeas, pero creo que es de las diferencias importantes, no creen ? Ya me dirán ...

Y para quedarse con las anécdotas poco serias, aqui va otra:

Bueno, imagino que lo que querían decir era algo así:

Mañana saldré para Tegucigalpa, de donde tomaré un bus para Nicaragua. Las vacaciones no acabarán antes del próximo fin de semana, pero ya queda atrás la mayor parte de mi recorrido. Lo que se puede notar también de mi recorrido es que no he pasado por la costa caribeña, eso lo guardo para el final ya que allí me quedaré un año, y será probablemente el mayor descubrimiento de este viaje. Y para terminar de terminar, he dicho que en Honduras se veía gente blanquita. En San Pedro Sula - que ya queda cerca del caribe - se ven negros también, lo que crea un abánico de colores bastante completo. Y eso compensa la ausencia de poblaciones indigenas como las que se ven en Mexico y Guatemala.

Bueno, después de tantas excursiones por los cerros me acabé cansando y resfriando (¿?), sin hablar de las picaduras de mosquitos - ellos sí me acabarán matando - así que aqui me quedo y me voy a descansar. Seguirémos puej ...

23.8.08

A travers Honduras

San Pedro Sula est la deuxieme ville et le coeur économique du Honduras, profitant de la proximité du port Puerto Cortes, l'un des plus importants d'Amérique Centrale. A part cela, c'est une grande ville (400,000 habitants) d'Amérique Centrale comme les autres donc sans grand intéret si l'on ne veut rien acheter. Je m'excuse au passage pour les accents, mais chaque pays a une configuration de clavier qui marche plus ou moins bien selon le pays et au Honduras pas moyen de le configurer correctement.

Le seul fait notable de mon passage dans la ville de San Pedro Sula est que le soir de mon passage se jouait un match de foot entre le Honduras et le Mexique, match comptant pour la qualification au mondial 2010. Un match avec des rebondissements et meme si au final le Honduras a perdu, la ville a vécu une belle soirée de foot dans une bonne ambiance (et moi aussi). Le lendemain matin départ pour un petit village au bord du Lac Yojoa, qui se trouve sur la route du sud pour rejoindre la capitale. Le lac est assez joli, et les hotels autour proposent des journées de peche a bord de bateaux a moteur. Pour ma part j'ai préferé aller me ballader sur les hauteurs, car le lac se trouve ausi au milieu de belles montagnes parmi les plus hautes du pays (entre 2000 et 2800 m d'altitude).

J'ai logé dans un petit hotel monté par un américain qui fait sa propre biere - bien bonne - et qui a aussi la particularité rare dans le coin d'avoir une piscine assez propre au milieu d'un vrai jardin d'Eden. Voici d'ailleurs quelques photos du jardin au milieu duquel il a installé quelques cabannes pour un repos bien agréable:

Le boss, un quarantenaire originaire d'Oregon est assez sympa, amoureux de plantes - d'ou le jardin tropical - et d'oiseaux. Et il se trouve que de l'autre coté du lac - une demi-heure de trajet en bus - se trouve l'un des parcs avec la plus grande diversité au monde d'oiseaux, le parc Azul Meambar.


J'en ai profité pour aller y faire une belle rando, d'abord un bus (en fait 3, le seul bus direct m'ayant royalement snobbé) pour rejoindre le sentier, puis 8 km a pied pour arriver a l'entrée du parc (un autre bus voulait me faire payer 10 fois le prix normal), 7 km de sentier pentu a travers la foret, et finalement la meme chose dans l'autre sens. Une fois rentré a l'hotel, j'ai préferé une bonne sieste dans un hammac au bord de la piscine a une ballade sur le lac. Surtout que j'ai fait la connaissance de gens tres sympas a l'hotel dont un petit couple de belges en voyage depuis un an et en route depuis le Mexique jusqu'a la terre de feu (que vayan con dios amigos !). L'occasion de tester les différentes bieres (ambrée, saveur Mangue, abricot, fraise ....) avec des experts ! Celle-ci couleur café est la version ambrée du maitre:

Quant au concept de l'endroit, il a été résumé par un ami anglais du boss que j'aurais bien aimé rencontrer, mais n'ai pas pu:


Le boss m'a raconté que cette personne, un amoureux de la Provence y ayant vécu 15 ans, a été dans 57 pays et est diplomé des beaux-arts de l'université de Edimbourg. Il s'est installé ici par amour pour les oiseaux et est devenu un expert en la matiere. Il les peint notamment, ce qui lui permet de vivre avec les visites guidées au parc dont j'ai parlé avant.

Vous l'avez compris, l'endroit a été un vrai coup de coeur et j'ai eu un peu de mal a le quitter, mais il me reste encore un peu de route avant d'atteindre ma destination. Ce matin je suis donc parti pour Comayagua, l'ancienne capitale du Honduras, avec un style colonial similaire a Antigua au Guatemala. Une petite ville bien agréable, meme s'il y fait tres chaud en ce moment. Contrairement a Antigua, pas de volcan autour mais de belles montagnes, et j'en profiterai demain pour faire une nouvelle rando, une fois que mes pieds se seront remis (hommage spéciale a mes tongues qui résistent parfaitement a la rando et chemins montagneux humides). Parabens Hawaianas !!

Quelques généralités pour finir, d'abord concernant l'anti moustiques qui m'a couté 10 euros au Vieux Campeur et m'a été chaleureusement recommandé par l'un des vendeurs: et bien il fait fuir les filles en tous cas, mais pour ce qui est des moustiques c'est nettement moins efficace. Surtout que combiné avec une creme solaire il semble avoir un effet au contraire plutot aphrodisiaque avec les moustiques (pas avec les filles hélas) ! Donc alors que je me remettais de mes piqures du Guatemala et bien m'en voila a nouveau couvert. Par ailleurs, les bus honduriens n'ont pas de galerie comme ceux du Guatemala ou du Mexique, ce qui rend les voyages un peu compliqués avec mon gros sac quand ceux-ci sont bondés de monde. C'est pourquoi j'essaye de réduire les étapes dans ce pays et favorise les randos au départ des villes ou je passe avec mon sac plus léger .

Apres Comayagua, je devrais passer rapidement par la capitale d'ou je rejoindrai le Nicaragua, en principe mardi. A suivre donc ...

19.8.08

Entre Guatemala et Honduras

La route au départ de Guate est la même pour rejoindre Esquipulas que celle pour Cobán. Simplement on bifurque au boût de 3 heures en direction de la frontière avec le Honduras. Les paysages sont donc similaires avec une route toujours autant montagneuse. Un peu avant Esquipulas se trouve la petite ville de Chiquimula, qui connecte avec différentes directions. Pas très loin, on trouve le volcan Ipala dont le cratère forme une lagune. Ce sont les gens rencontrés à Lachuá qui m'en ont parlé, mais personne ne semble au courant ni à Chiquimula ni à Esquipulas, alors je n'insiste pas. La lagune apparaît pourtant clairement sur Google Map, mais sans doutes n'y a-t-il pas d'accès possible sans 4x4.

Esquipulas est une petite ville plutôt agréable connue pour deux choses. La première est sa basilique, où se trouve une icône importante du Christ. Faite de bois sombre on l'appelle el Cristo Negro (le Christ noir), et c'est le lieu de pélerinage le plus important de toute l'Amérique centrale. On lui attribue une série de miracles et le pape Jean-Paul II est venu s'y recueillir il y a quelques années. Pas possible de le prendre en photo de près mais j'ai quand même réussi à prendre une photo de l'intérieur de la basilique:


Le nom d'Esquipulas est aussi associé aux accords de paix qui y ont été signés en 1987. A cette époque, une guerre civile secoue le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Salvador. Au Guatemala, Honduras et Salvador, il s'agît d'une confrontation entre l'armée au pouvoir et une guerrilla populaire d'inspiration Marxiste-Sandiniste. En effet, en 1979 au Nicaragua la guerrilla Sandiniste a renversé une dictature vieille de 60 ans, donnant ainsi des idées aux 3 pays voisins dans lesquels des dictateurs et militaires sont encore au pouvoir. Quant au Nicaragua, à peine savourée la victoire, les sandinistes doivent reprendre les armes pour lutter contre une contre-révolution dirigée par l'administration Reagan depuis le Honduras voisin. En fait ces accords vont amener la paix au Nicaragua et au Salvador, mais le Guatemala où ils ont été signés devra attendre jusqu'à la fin de l'année 1996 pour que la paix soit effective.


Depuis Esquipulas, nouveau départ pour rejoindre le Honduras (Hasta luego Guatemala) et la petite ville de Copán qui s'est developpée autour des ruines du même nom. Malheureusement, il semble que les monuments mayas se refusent à moi, et après avoir raté les ruines de Palenque, cette fois j'ai raté celles de Copán, les dernières sur mon parcours. Cette fois c'est la pluie qui m'en a empêché, avec également un problème pour changer mes quetzals guatemaltèques en lempiras honduriens. La banque ne veut changer que des dollars et les agents de change non-officiels étaient en train de manger pendant que j'avais besoin d'eux. Alors tant pis, et voici tout ce que j'ai des ruines de Copán:


Pas beaucoup de photos du Honduras pour l'instant donc, mais déjà une chose qui me surprend assez, on voit pas mal de gens avec la peau claire comme moi ici. Tant mieux, j'ai un peu moins l'air d'un gringo du coup ... tant que je n'ouvre pas la bouche en tous cas ! Demain matin départ tôt pour San Pedro Sula près de la côte Atlantique du Honduras. Et dorénavant je ne devrais croiser pratiquement plus aucun touriste jusqu'à ma destination finale: Bluefields. Mais avant celà, puisque je n'ai pas baucoup de photos "culturelles" à montrer, voici celle-ci de la bière nationale (Salva vida = sauveur ou sauveteur:)

A suivre donc (salud !) ...

17.8.08

A caballo vamos pa' el monte

Aqui viene un resumen de mi tour de 9 días por el interior de Guatemala. Entrando por Tapachula (Chiapas) y la Sierra Madre, fui hasta Guate la capital directo, donde me esperaba mi amiga Leonor que conocí en Barcelona. Ella me llevó al día siguiente a Antigua, para lo que iba a ser seguramente una de las últimas visitas a una ciudad colonial notable y punto de concentración turístico.

Unas horas más tarde - el tiempo necesario para ver lo imprescindible y sacar unas fotos - regresamos a Guate para un poco de descanso antes de empezar el verdadero tour. Y gracias a mi amiga, además de ahorrarme unas noches de hotel y tener a una muy buena asesora de viaje, he podido dejar buena parte de mis cosas en su casa, lo que me permitió viajar con una mochila mucho más pequeña. Esto resultó ser muy cómodo ya que el viaje por el interior lo hice casí exclusivamente en microbuses con muy poco espacio.

Lunes 11 salí de Guate rumbo a Cobán, en dirección de la costa Caribeña. Son unas 4 horas de viaje para llegar a esta ciudad que se encuentra en una de las zonas con más posibilidades para disfrutar de la naturaleza extraordinaria que ofrece el país. En camino alternan zonas secas con cactus gigantes y zonas más húmedas, aunque la carretera en ningún momento deja de ser montañosa. Y antes de llegar a Cobán, el bus cruza un parque natural de bosque nuboso que constituye uno de los últimos refugios en centroamérica para el mítico Quetzal.

Una vez en Cobán, se puede elegir entre una decena de excursiones posibles en la zona entre las cuales cuevas, cascadas y parques naturales. Elegí dos que incluían un bañito en lugares paradísiacos. La primera me llevó a Semuc Champey, donde un río excavó en la roca unas pozas impresionantes de agua turquesa. El lugar cuenta con un camino que sube bastante alto en el bosque y desde donde se tiene una vista impresionante del río.

La siguiente fue a un parque llamado Lachuá en el cuál se encuentra una laguna muy bien preservada. Allí está una cabaña en la cual se puede dormir y cocinar (es preciso traer su comida). A estos lugares se accede mediante caminos montañosos en microbuses. No a caballo obviamente, aunque el confort es bien parecido al de una mula ! Y en estos microbuses cuando hay espacio para 12, hay espacio para 20, o incluso un poco más. De allí la buena idea de viajar con mochila pequeña. Sin embargo, habría sido útil también que esta fuera impermeable ya que cuando se llena el microbus entonces los bagages van encima, y suele llover bastante en esta epoca del año.

De hecho, después de haber vuelto de Lachuá a Cobán, tomé otro microbus para seguir rumbo a Sacapulas, en camino a Huehuetenango. Este día la lluvia casí no paró y el camino se convirtió en pista de barro. A medio camino, uno de los bagages encima empezó a moverse (intentén mantener bagages sobre hierros mojados mientras el bus va a buena velocidad por curvas seguidas y con pendiente). El cobrador que era un niño de unos 10 añitos ni se lo pensó y abrió entonces una de las ventanas para subirse allí bajo la lluvia (en la oscuridad) y arreglarlo. El conductor ni se le ocurrió frenar, y el niño lo consiguió después de unos 10 minutos agarrado como podía. Menos mal ...

Al final llegamos a Sacapulas donde me esperaba una prima de mi amiga junta con otra amiga para hospedarme en casa de los padres de Leonor. Fui recibido como un rey de verdad, y debo agradecerles tanto a la familia de Leonor como a los guatemaltecos que conocí estos días para la espectacular acogida y el maravilloso trato que me dierón. Muchisimas gracias a tod@s, y espero tener un día la oportunidad de devolverles el servicio. Sacapulas es un pueblo tranquilo y muy agradable al pie de las montañas del Quiche. Además de estar ubicado en una zona linda, cuenta con salinas de las cuales se extrae sal negra, y agua caliente que sale de la tierra. Este agua es bombeado hacía unos baños que son como un spa, muy agradable después del trabajo !

Globalmente la tierra de Guatemala es muy rica, y alli crece todo lo que se siembré. Aunque según un ingeniero agrónomo que conocí, la mayoría de la tierra de Guatemala es arcilosa y con vocación forestal. Lo que quiere decir que sería mucho más rentable si se usará para criar esencias caras de arboles en lugar de plantar caña de azucar o maiz. Además, según él, en muchas areas se ha ido sembrando caña y palma aceitera para biocombustibles. En consecuencia de eso, se redujó la cantidad de granos básicos sembrada en el país, y se destruye el equilibrio de los bosques, favoreciendo al mismo tiempo la aparición de plagas. Y paradojcamente, Guatemala como otros paises vecinos debe importar granos básicos cuando podría abastecer a toda centroamérica.

Como en otras cosas y otros paises de la región, lo que parece faltar es organización y una buena gestión de los recursos. No obstante, una señora que tiene una pequeña finca me comentaba que aqui la gente no es pobre. Unas 100 plantas de cafe sembradas dan una tonelada de café, lo que representa unos 20,000 quetzales al año (más de 1,700 euros). Por otra parte, aunque muchas de las carreteras están en buen estado, a veces solo hay una pista que llegué a pueblos de cabañas de madera con techos de palma. Pero aunque la gente viva de manera muy sencilla en estos lugares, no quiere decir que sean pobres. Bueno, habría que preguntarselo. Pero me crucé con muchos de ellos en los microbuses, y simplemente me pareció gente normal que vive de manera sencilla. Y no les parece faltar muchas cosas.

La riqueza de Guatemala, además de la tierra y los extraordinarios paisajes se encuentra en la cultura, y en particular en la cultura indígena. Los 22 departamentos están distribuidos según la lengua, y en cada departamento se enseña la lengua local además del español, tanto en primaria como en segundaria. Lo mismo me habían dicho del estado de Campeche en Mexico, lo que ayuda sin duda a la integración de las comunidades indigenas. Aunque no parece estar resuelto totalmente el tema del acceso a la tierra, igual que en Chiapas.

El Quiche y la zona de Sacapulas es de las que han sido duramente golpeadas por la guerra. Hay que recordar que aunque se firmó en Guatemala (Esquipulas) la paz en el año 1987, está no fue efectiva en Guatemala antes del final del año 1996. Y han habido muchas masacres en la zona del Quiche, además de que el gobierno mandará a ocupar tierras por campesinos sin experiencia durante la guerra. Me contó una señora de aqui que conocí en Lachuá que mientras viajaba en la zona por su trabajo en los años 80, una pareja le pidió que adoptará a sus dos hijos. Sino decián ellos, serían matados por alguno de los bandos.

No obstante, esta misma persona junta con otras también de aqui dicen sentir algo de nostalgía al orden que reinaba en esta oscura epoca. Hoy la situación es bien diferente a la de los años 80, pero aunque la democracia se haya instalado de manera permanente, la gente sufre una inseguridad preocupante. Quedan muchas armas de la guerra, y a estas se les sumarón otras más recientes del narcotrafico que se ha infiltrado por todo el país en los últimos años. Guatemala no es el único país de la zona que sufrá esta presencia de los narcotraficantes y su influencia en el poder, pero se suma a la recurrente corrupción que frena los avances democráticos del país.

Siguiendo con el tour, salí de Sacapulas para ir rumbo a Huehuetenango, que se encuentra al pie de los Cuchumatanes, una de las sierras más importantes del país cerca a la frontera mexicana. Huehue es una pequeña ciudad agradable también que goza de un clima agradable. De alli salen excursiones a la sierra, aunque no tuve tiempo para hacerlo. Otra vez será. Tuve que salir pronto para volver a encontrarme con mi amiga esta vez a la orilla del lago Atitlán, otro punto de interés imprescindible como lo era Antigua. Este día el tiempo no ayudaba mucho, pero es cierto que la vista del lago con sus 3 volcanes alrededor es de las más impresionantes.


Y desde el lago, de vuelta de nuevo a la capital para un nuevo día de descanso antes de seguir rumbo a Honduras esta vez. Antes de la frontera estará mi última etapa en Guatemala, Esquipulas. Me faltan muchos lugares por visitar en Guatemala, pero necesitaría una semana más y ya estoy a la mitad de mi mes de vacaciones. En todos casos, me llevaré unos recuerdos hermosos de este país y de su gente.

Seguirémos (pues) ...

15.8.08

Lachuá - Huehuetenango

Selon moi il existe 2 dangers dans les blogs personnels, le premier est de tomber dans le narcissisme, et le second est de généraliser à partir d'une expérience personnelle. Et même si le dire ne m'absout pas de mes fautes, j'espère en tous cas ne pas trop tomber dans ces deux travers.

Cette semaine à travers le Guetemala m'a déjà enseigné à relativiser certaines choses. Par exemple quand une personne dit que le trajet pour la Lagune de Lachuá dure 3 heures, et bien c'est vrai de manière générale, c'est-à-dire quand il ne pleut pas. Sachant que de ces 3 heures plus de la moitié se fait sur des chemins de terre, plusieurs jours de pluie transforment vite le trajet en odyssée et les 3 heures passent à 5 heure. De la même manière, lorsqu'une personne dit que le bus s'arrête à un endroit, il est bon de rajouter soi-même "parfois". Ce qui ne veut pas dire que les informations soient fausses on est d'accord.

Les petits détours par des sites naturels de cette semaine ont été vraiement magnifiques, mais il était temps de me poser un peu. Après les Bassins naturels de Semuc Champey je suis allé comme prévu à la Lagune de Lachuá, au milieu d'un splendide parc naturel. Depuis Cobán ce sont donc environ 3 heures de bus (durant la saison sèche), dont une bonne partie à travers des chemins le long desquels on traverse de nombreux villages composés uniquement de barraques en bois avec des toits de palmes.

Une fois arrivé à l'entrée du parc, on trouve une petite alimentation où acheter de quoi manger, car dans le parc on trouve une barraque en bois avec une cuisine mais rien dedans. On arrive à cette barraque au bord de la lagune au boût d'un chemin de 4 km à travers la forêt vierge, ce qui est déjà une bonne entrée en matière. Il n'existe que ce chemin dans le parc, et la cabanne est la seule construction humaine dans tout le parc. Le jour où j'y suis allé nous étions 5 personnes plus le guide du parc avec la lagune pour nous. La lagune forme un cercle parfait d'environ 5 km de diamètre et a une profondeur de 200 mètres. Il paraît d'ailleurs que l'eau de la lagune est pratiquement potable et a des propriétés curatives, étant légèrement sulfureuse. Visiblement le parc est un modèle de gestion durable et a été l'occasion pour moi de me familiariser avec l'utilisation des latrines sèches. J'aurai sans doutes l'occasion d'en reparler au Nicaragua.



Après une bonne nuit réparatrice bercé par les bruits de la forêt, lever à 5 heures pour refaire le chemin inverse jusqu'à Cobán. Et une fois à Cobán, nouveau bus pour cette fois rejoindre l'autre côté du Guatemala, direction Huehuetenango qui se trouve prês de la frontière mexicaine. Mais la route est très longue et j'ai profité d'une offre de mon amie guatemaltèque Leonor pour m'arrêter dormir chez ses parents, dans la petite ville de Sacapulas située justement entre Cobán et Huehuetenango. J'ai eu beaucoup de chance avec le temps jusquà présent et il a fait un temps superbe à Lachuá alors qu'il pleuvait dans le reste du pays. Par contre les chemins montagneux se sont transformés en une piste boueuse qui devient assez dangereuse quand la pente dépasse les 5 degrés. Par ailleurs le terrain est peu stable et on peut voir de nombreux glissements de terre recouvrir le chemin.

Et puis , puisque ces derniers jours se sont passés en grande partie assis sur une banquette à sauter sur des bosses, je dois glisser une petite anecdote sur le transport dans cette partie du Guatemala. Les bus traditionnels ne peuvent pas passer par ces chemins alors ce sont ce qu'on appelle ici des microbus - des vans japonais - qui prennent le relais. Sauf que ceux-ci sont assez comparables à des mules ! Ils sont aussi confortables, passent de partout, et surtout avancent quand ils en ont envie. Trois "escales techniques" pour revenir de Lachuá, plus une autre sur la route de Sacapulas.

A l'intérieur une pesonne se charge de faire payer les gens et de fixer les bagages sur la galerie, parfois en route. Et sur la route de Sacapulas, alors qu'il faisait déjà nuit et sous une pluie battante, l'un des bagages s'est mis à bouger. Imaginez un carton de canettes à faire tenir en place sur une galerie mouillée et ce sur une route de montagne. Cette fois la personne qui s'en chargeait était un gamin d'une dizaine d'année, et bien ni une ni deux, le gamin a fait coulisser l'une des fenêtres du van et est monté en marche sur le toit pour fixer le carton. Imaginez le van lancé à une bonne vitesse sur une route de montagne et un gamin sur le toit sous la pluie qui s'accroche à la galerie pour fixer un carton avec des cordes. Tout s'est bien terminé heureusement, mais enfin il n'y a bien qu'ici qu'on peut voir ce genre de choses ...

Une fois arrivé à Sacapulas j'étais attendu par une cousine de mon amie qui gardait la maison, les parents n'étant pas là, et ai été traité je dois le dire comme un roi. Incroyable gentillesse des gens ici, tant la famille de mon amie que ceux que j'ai rencontrés dans ces microbus. En tous cas, c'est le souvenir le plus précieux sans doutes que je garderai de ce pays avec ses paysages. J'en ai également profité pour visiter des salines proches de la ville dans lesquelles les gens extraient du sel de la terre. Ne me demandez pas d'explication, je ne sais pas et ma guide locale qui apparait dans la photo ci-dessous n'a pas su m'expliquer non plus (le charme guatemaltèque).

Une autre curiosité de la ville est l'eau chaude qui apparait sur les rives de la rivière qui passe à côté de la ville. Cette eau est envoyée par des pompes vers des sortes de thermes dans lesquels les gens viennent profiter de l'eau et des ses propriétés curatives. L'eau sort de terre à environ 80 degrés et est légèrement salée, se trouvant juste à côté des salines. Ah, les arbres que l'on voit derrière ma petite guide sont des papayers.

Après cette petite visite fort agréable, nouveau départ cette fois pour rejoindre Huehuetenango qui se trouve à 2 heures de route de Sacapulas. Finie la pause nature et retour aux villes, pas trop grande mais bien plus agîtée que les endroits où j'étais les derniers jours. Mais avant celà je souhaite dire un immense merci à Leonor et sa famille ainsi qu'aux autres guatemaltèques que j'ai croisés cette semaine, l'accueil a été exceptionnel et j'espère un jour avoir l'opportunité de le leur rendre.

L'intérêt principal de Huehuetenago est que la ville se trouve au pied d'une des plus belles chaines de montagne du Guatemala, les Cuchumatanes. Mais aujourd'hui le temps est gris et on ne voit pas grand chose. La ville est quand même à 1900 mètres d'altitude et la température bien agréable. Par ailleurs, si la ville en soi n'a pas grand chose d'exceptionnel, les rues sont étroites et très animées, s'y promener est donc bien agréable. Demain en principe je rejoins la copine de la capitale au bord du Lac Atitlan, passage obligé de tout voyage qui se respecte au guatemala ... si je trouve le bus en tous cas, parce que dans cette ville l'organisation est un peu ... aléatoire ! Ce week-end photos du Lac promis, et un article - en espagnol cette fois pour alterner.

A suivre donc ...

12.8.08

Cobán - Semuc Champey

On the road again, direction l'intérieur du pays cette fois et la petite ville de Cobán. Quatre heures de bus sur des routes montagneuses à travers des paysages grandioses. Le Guatemala est décidément digne de son image de paradis terrestre, et on peut voir de nombreuses petites fermes au milieu de plantations de café, de maïs et de cardamome lesquelles sont perchées sur des collines pour le moins difficiles d'accès.

La route depuis la capitale devient d'abord sèche avec des cactus de plus de 3 mètres qui se mélangent aux pins et aux bambous, avant de redevenir très verte et humide. On entre ensuite dans des montagnes baignées en permanence par la brume, c'est l'un des derniers refuges pour le Quetzal, oiseau emblêmatique d'Amérique Centrale.
En entrant dans Cobán on sent d'abord une forte odeur de clous de girofle qui pousse également dans le coin. Mais Cobán est surtout le pays des Orquidées. Un jardin spécial leur est dédiqué avec plus de 35,000 orquidées ! On y trouve aussi la Monja Blanca (la nonne blanche), la fleur emblême du Guatemala.
Cette fois je dors dans un petit dortoir, socialiser un peu ne fait pas de mal et puis le prix de 4 euros me va très bien. En parlant de prix, hier j'ai mangé l'entrecôte la moins chère de ma vie, un peu plus d'un euro, préparée à la manière argentine et accompagnée de pomme de terre fourrée à l'ailloli et de petits oignons grillés. Mais Cobán c'est surtout le point de départ pour de nombreuses expéditions. J'en ai choisi deux sur les conseils avisés de mon amie Guatemaltèque, la première est Semuc Champey.

J'ai mis quelques photos dans le diaporama et pour situer il s'agît de baignoires naturelles d'eau turquoise, la température y est idéale. Journée bien relaxante donc, hormis les 3 heures en van pour y arriver dont une heure de sentier montagneux. Les photos prises depuis en haut sont le résultat d'une belle ballade à travers la forêt, mon permier contact réel avec la forêt tropicale. Dans la forêt l'appareil photo ne sert à rien, par contre je regrette de ne pas avoir de microphone ...
Juste pour se rendre compte de la clarté de l'eau (photo prise depuis le bord):
L'eau de la rivière plonge en fait sous les baignoires naturelles et réapparait 32 mètres plus bas, juste après les baignoires qui sont elles alimentées par une infinité de petites cascades. C'est la cascade que l'on voit dans le diaporama.
Pour finir, petit clin d'oeil belge, il s'agît d'une inscription au-dessus du bar d'un hotel à l'entrée du parc de Semuc Champey:
Demain au programme lever à 5h30 pour une excursion à la Lagune de Lachúa et dodo dans une cabanne au milieu de la forêt encore. A suivre donc ...

10.8.08

Petite pause à Ciudad Guatemala

Le plus frustrant avec les bus de nuit c'est que l'on ne voit rien. C'est d'autant plus dommage qu'il paraît que la route entre San Cristobal et la capitale du Chiapas Tuxtla Gutierrez est l'une des plus impressionantes du Mexique. Je l'avais déjà faite de nuit pour rejoindre San Cristobal et cette fois pour aller à Tapachula, ville frontière avec le Guatemala. Heureusement en consolation j'ai eu droit au réveil à une belle vue du volcan Tacaná de 4000 m d'altitude. Ce volcan fait partie d'une imposante chaine montagneuse qui sépare le Mexique du Guatemala, c'est-à-dire l'Amérique du nord de l'Amérique centrale.

Depuis Tapachula il existe de bonnes compagnies de bus internationales qui rejoignent directement Ciudad Guatemala en 8 heures. La seule halte est à la frontière, où l'on descend du bus pour traverser le pont à pied qui fait office de frontière (pas la peine de songer à sauter pour passer illégalement) et se faire tamponer le passeport de l'autre côté. D'ailleurs personne ne vérifie vraiment que les formalités sont faites, et pour changer des pesos mexicains en quetzals guatemaltèques pas d'autre alternative que des "changeurs" ambulants. J'avais donc bien fait de changer ce qu'il me restait de pesos à San Cristobal car il faut de toutes manières payer une taxe en quetzals pour avoir son tampon.

La route ensuite est une suite de montées et descentes à travers une nature luxuriante, entrecoupée de nombreuses rivières au bord desquelles de nombreuses femmes laver leur linge. Tout semble pousser ici, et les petites collines qui ornent le paysage sont tantôt semées de maïs, d'ananas, de bananiers ou de canne à sucre. Au Guatemala, pas ou peu de problèmes d'eau et de malnutrition comme dans d'autres pays d'Amérique centrale. Le climat est on ne peut plus agréable et la terre très fertile.

Rendez-vous avait été pris à Ciudad Guatemala avec une amie guatemaltèque que j'avais connue à Barcelone, et rentrée au pays depuis pour y monter sa petite entreprise. La capitale compte environ 3 millions d'habitants et est réputée dangereuse. Une fois arrivé et les affaires déposées chez cette amie, direction le centre pour une rapide visite, sans grand intérêt. D'autant que le temps était à la pluie. Retour donc chez elle pour une soirée bien agréable avec une autre amie également croisée à Barcelone et sa petite famille. L'occasion d'une première approche fort agréable de la gastronomie du pays, et de parler de la situation du Guatemala, ainsi que des pays voisins.

Quelques bouteilles de vin chilien plus tard, au dodo et ce matin lever tôt pour une excursion en voiture à Antigua, l'ancienne capitale au pied du magnifique volcan Agua de 3700 m d'altitude. Antigua se trouve à 1500 m d'altitude et bénéficie d'un climat extrêmement agréable, et l'on y produit d'ailleurs l'un des meilleurs cafés du monde sur les hauteurs de la ville. La ville cessa d'être la capitale après un tremblement de terre en 1976.

Comme je l'avais dit plus tôt, le tracé de la route suivie durant ce voyage se basait au départ sur la géographie, et si la saison des pluie m'incitait à favoriser l'intérieur des terres au dépend des côtes et de possibles plongées dans des eaux turquoises, l'altitude des terres intérieures permet aussi de rendre le voyage nettement plus agréable. C'est l'une des raisons pour lesquelles en principe je resterai au Guatemala un peu plus longtemps qu'au Mexique. L'autre raison est bien sûr que l'hébergement de mon amie guatemaltèque me permet à la fois d'économiser quelques nuits d'hôtel, et de laisser une partie de mes affaires chez elle pour visiter le pays avec un sac plus léger. A partir de demain je partirai donc explorer le pays avec un plus petit sac à dos, ce qui sera bien pratique dans les bus locaux qui n'ont plus rien en commun avec ceux de 1ère classe mexicains.

A suivre donc ...

8.8.08

A darle otra vez !

Ya era tiempo de escribir en español ! Pasa que este blog fue petición de mi abuela al principio, por eso lo empecé en francés, pero la verdad es que resulta frustrante vivir cosas en español y explicarlas en otro idioma. Pues ahora aprovecharé que mi abuela no lee español para decir lo que quiero (y con palabrotas incluidas) !

Cuando fui a España por primera vez fue en Albacete, a Estados Unidos empecé con Myrtle Beach (Carolina del Sur), a Sudamérica con las zonas industriales de San Pablo, pues ahora a Mesoamérica con Valladolid (Yucatan). Alguna lógica había de tener imagino, pues para Valladolid imagínense a Albacete en más pequeño. Aunque este pueblo sí tiene cosas por ver afuera, los cenotes (piscinas naturales en cuevas que ya eran usadas por los mayas). Y otro motivo por pasar una noche allí era evitar entrar en Cancún.

Pues ya llega a su fin mi estancia en Mexico, llevo ahora 2 días en San Cristobal de las Casas (Chiapas) y mañana estaré en Ciudad Guatemala. Mi viaje por Mexico ha sido muy fácil la verdad, un viaje en primera clase se podría decir. Y eso que conseguí quedarme dentro del presupuesto de 30 euros por día sin grandes esfuerzos. Gastando entre 400 y 500 pesos por día entre transporte (unos 100 pesos para 3 horas de autobus), alojamiento en hoteles económicos (menos de 200 pesos) y comida (contar poco más de 100 pesos).

Lo más destacable para mí hasta ahora habrá sido la extraordinaria cultura mexicana, y la buena educación de la gente. Además la gente por aqui parece llevar una vida muy sana, nadie fumando ni tomando, ni siquiera en concierto. He estado por casualidad en un concierto gratuito en Cameche de Las Reinas, 3 chicas de la Academia, versión mexicana de OT. Era parte de un programa televisivo "Animal Nocturno" transmitido a EE.UU y centroamérica, sí señores !!

En todos casos, es realmente agradable pasear por el sur de Mexico, con ciudades que realmente merecen el viaje como Campeche y San Cristobal. Campeche es EL lugar donde uno quisiera invertir y comprarse una casita colonial. Esta ciudad me hace pensar en Natal hace unos años de una cierta manera, por su calidad de vida y precios atractivos. Lo único que le falta a Campeche son playas, están a media hora de autobus. Pero compensa respecto a Natal con la belleza de la ciudad y su murralla que es patrimonio de la humanidad. Tiene además una gastronomía increible y se dice más o menos lo mismo de los campechanos que de la gente del nordeste de Brasil. Históricamente son zonas pobres que ahora empiezan a desarrolarse.

Es también el país Maya, en Campeche según me dijerón el Maya es obligatorio en la primaria. Eso es una ventaja por tener a los Mayas como etnía importante alli. En San Cristobal es diferente ya que viven muchas más etnías. Sin embargo lo que tiene San Cristobal es su clima y su riqueza cultural. El mercado es impresionante en tamaño y colores, y se respira en la ciudad una tranquilidad muy agradable. Lástima que estén tantos turistas ! Será por culpa de los Zapatistas por haber hecho la ciudad famosa en todo el mundo ? No lo sé, pero encontré menos militares en Chiapas que lo que imaginaba y parece que los negocios más que otra cosa comandan aqui, en San Cristobal por lo menos. No dudo de que sea bien diferente en la cercana selva Lacandona.

Además, no deja de sorprenderme que en Chiapas para moverse solo hay autobuses de primera clase. Bueno, siempre se puede agarrar un coche por la carretera y negociar el viaje, pero para el túrista poco enterado que soy resulta un poco atrevido procurar coche por las montañas de noche. Porque por alguna razón en Chiapas la mayoría de autobuses además de ser de 1era clase viajan de noche, e igual para los "coches colectivos". La diferencia entre primera clase y segunda básicamente es el precio más caro, el aire a tope porque sí, y finalmente que tienes que escuchar a Barbara Streisand en lugar de Cumbias o musica Ranchera !

No sé bien donde está la lógica exactamente para que en Chiapas, que se supone es de los estados más pobres solo haya autobuses de primera y que ciudades como San Cristobal estén más desarrolladas que Campeche. Hoy disfruto un día de tanquilidad antes de zarpar hacía Guatemala, el país de la eterna primavera (y de los ckicken bus). A ver si será verdad ...

NB: ya me iré enterando también de como poner las fotos en el sentido correcto, pero de momento no le he dado mucha prioridad, lo siento.

7.8.08

San Cristobal de las Casas

Quand j'ai commencé à tracer la route de ce voyage je l'ai fait sans guide mais ai suivi un critère géographique selon le relief et la carte des populations indigènes. Par la suite un guide de voyage m'a simplement aidé à affiner la route, et il semble que le choix ne soit pas mauvais car ce voyage gagne au fur et à mesure en intensité et en intérêt.

Désolé pour les photos des ruines de Palenque mais le guide en question ne disait pas que le bus arrivait trop tard pour les visiter ! Dommage, surtout que la ville de Palenque est précisément le type de villes touristiques que j'essaye d'éviter. Heureusement une petite fête locale a sauvé la courte journée à Palenque qui était une étape obligée avant d'attaquer les montagnes du Chiapas.

Côté contrôles militaires pas de problèmes, juste de quoi retarder un peu le bus mais rien de trop pesant. Par contre voyager en 1ère catégorie est décidément une mauvaise idée. D'abord parce qu'ils mettent la climatisation à fond histoire de rappeler qu'elle marche, et ensuite on doit écouter du Barbara Streisand ou voir un film avec Meg Ryan (voire les 2 ) tout le long du voyage. Surtout que contrairement à ce que disait la compagnie on arrivait à San Cristobal de las Casas non pas à 8 heures du matin mais à 4h30 ...

Et trouver un hotel à cette heure n'est pas forcément chose aisée, sans compter que San Cristobal est en altitude et la nuit la température est de l'ordre de 10 degrés. Comme quoi arriver à San Cristobal se mérite ! Surout qu'encore tout grelottant du bus et de la traversée de la ville, une fois que j'avais enfin trouvé un lit (vers 5h30) je me réveille avec le feu aux fesses !! Je veillerai donc à freiner la sauce de chiles habaneros à l'avenir ... mais comme quoi le Chiapas se mérite vraiment ..

San Cristobal est l'une des villes où je voulais passer absolument - une intuition - et à présent je sais que j'ai bien fait. Un parfum de paradis originel retrouvé, où modernité et traditions cohabitent en harmonie, en apparence du moins. Si le Yucatan est le pays maya, l'état du Chiapas est le pays des couleurs. Une explosion de couleurs dans les habits indigènes, une infinité de mélanges de couleurs que l'on retrouve aussi bien dans la peau que dans les fruits et légumes du très beau marché. Malgré les touristes on a vraiment l'impression d'être dans un endroit enchanté.

Le Chiapas est l'une des régions les plus pauvres du Mexique et les indigènes vivent dans des conditions très précaires, mais au moins tout le monde semble heureux et vivre librement selon ses traditions. Le problème des communautés indigènes c'est surtout la terre et le non respect de leurs droits par le pouvoir central, mais cela est une longue histoire. Ce blog n'a pas d'ailleurs de vocation politique, mais juste une petite paranthèse pour revenir au mélange de la modernité et des traditions qui est l'un des thèmes sur lesquels les Zapatistes - dont l'insurrection en 1994 a commencé ici à San Cristobal - attaquent le néoliberalisme. Sans passé il n'y a pas d'avenir, et c'est aux racines des communautés indigènes que s'attaque le néolibéralisme, pour lequel seul existe le présent.

J'en parle simplement parce que c'est l'un des thèmes de ce voyage, ce que les historiens appellent le sens de l'Histoire et que selon eux on a perdu depuis l'arrivée du capitalisme. Bref, à San Cristobal le climat est parfait, pas plus de 23 degrés et pas d'humidité, finies les 3 ou 4 douches par jour. Je resterai demain et ensuite encore un long voyage sans doutes de nuit pour rejoindre la frontière du Guatemala, la ville de Tapachula en particulier.

Avant celà j'écrirai toutefois un petit message en espagnol pour mes amis hispanophones, et vous laisse une photo de mon hotel ici. Et puis écrire en francais sur des aventures vécues en espagnol est parfois un peu frustrant, A suivre donc ...


6.8.08

Las chicas de la academia

La suite donc. Depuis hier le climat m'a rappelé que l'on était en saison des pluies, et j'ai découvert en même temps que les tongues avaient tendance à flotter au-delà e 20 cm d'eau dans les rues. Je me suis retrouvé 2 fois de suite à l'autre boût de la ville quand un orage a éclaté et dans ce cas ici rien ne sert de courir, il faut juste trouver un trottoir suffisamment haut !

Celà ne m'a quand même pas empêché de tester les restaurants de fruits de mer et d'autres endroits où l'on sert une cuisine Yucateca très bonne et finalement pas trop piquante. En photo ci-dessous un poisson de 700g pêché du matin et cuisiné juste pour moi, accompagné d'une bière aux piments et d'un ceviche de poulpe, le tout pour ... 5 euros. Les prix à Campeche sont incroyablement bas, et ce alors que la ville est classée au patrimoine de l'humanité. Le développement de la ville n'en est encore qu'á ses débûts et c'est tant mieux.

La pluie a eu aussi la bonne idée de s'arrêter hier après-midi car le soir concert géant à 2 pas de mon hotel. Il s'agissait en fait d'un programme de télé mexicaine retransmis dans toute l'Amérique centrale et aux Etats-Unis avec comme vedettes ... 3 filles de la version mexicaine de Star Academy !! Et comme je n'ai pas de télé dans mon hotel et bien pourquoi pas et ce n'était pas mal. Mais ce qui me surprend ici c'est que les gens sont extrêmement bien élevés et ont une vie très saine, personne avec une bière à la main ni une cigarette. Et on ne marche pas sur la gazon non plus, même pas pour voir la scène de plus près. Bref.

Ce matin dilemme. Je suis allé me renseigner pour rejoindre l'état du Chiapas en bus et il existe 2 options. La première en bus de 1ère catégorie mais il n'y en a pas avant demain soir, et la 1ère catégorie c'est contraire à mes principes. L'autre option consiste à rejoindre un bled perdu en bus cette fois de 3ème catégorie (j'y reviendrai plus tard), et de là-bas trouver un autre moyen. Problème, l'autre moyen consiste à trouver une voiture de nuit sur la route du Chiapas et le bled en question est réputé peu sûr. Alors tant pis pour les principes et le budget, ce sera bus de 1ère catégorie pour cette fois et j'en profiterai pour aller visiter les ruines de Palenque, un des sites mayas les plus importants du coin.

Le bus part dans 1 heure alors je me sauve, rendez-vous au Chiapas où par ailleurs la moitié de l'armée mexicaine est présente. La raison ? La présence de mouvements terroristes. Entendre par mouvements terroristes des mouvements dissidents contraire au pouvoir central. Concrètement les Zapatistes en lutte pacifiste qui dénoncent l'expoliation des indigènes de leurs terres depuis maintenant 15 ans.

Donc pas de danger, mais entrer au Chiapas c'est un peu comme passer la douane nord-américaine, pour ce que l'on m'en a dit ...

A suivre donc ...

4.8.08

Débût par le Yucatan

Et voilà, cette fois mon voyage à travers la Mésoamérique (Amérique centrale + Mexique) a commencé. J'ai atterri samedi à Cancún, et le temps de passer l'immigration me revoilà reparti en bus cette fois pour l'intérieur de la péninsule, la petite ville de Valladolid pour commencer.

De Cancún je ne peux donc que parler de l'arrivée pour le moins impressionante en avion, des couleurs incroyables. Mais trop touristique à mon goût, d'où l'intérieur de la péninsule, plus tranquille. En fait il n'y a pas grand chose à voir à Valladolid si ne n'est les cenotes autour de la ville. Les cenotes sont des piscines naturelles de calcaire, dans des grottes que les mayas utilisaient déjà. Ambiance surnaturelle avec des chauve-souris qui nous tournent au-dessus de la tête pendant que l'on nage au milieu de poissons noirs venus d'on ne sait où. J'ai mis quelques photos dans le diaporama ...

Ce sont 3 heures de bus de Cancún à Valladolid, plus encore 3 heures ensuite pour continuer vers Mérida. Je ne serai resté qu'un jour dans chacune de ces villes, le temps de me ballader puis de reprendre un bus pour la suite. Cette fois je viens de m'arrêter à Campeche, ville coloniale et fortifiée sur la côte Caribéene. Un air désuet bien agréable, et surtout malgré son charme elle se trouve en-dehors de la route touristique. du coup je resterai sans doutes 2 jours, et profite d'un orage pour donner rapidement des nouvelles.

Mérida était aussi bien agréable, des femmes en tenue traditionelle maya dans les rues, des places ombragées, mais décidément trop de touristes. Campeche est ma dernière halte près de la mer, ensuite je resterai à l'intérieur jusqu'au Nicaragua. Et puis je quitterai aussi les zones touristiques avec les bus confortables. Jusqu'ici cela a été facile, des bus avec air conditionné (même en 2ème classe), horaires respectés et la bonne surprise a été que même dans le Yucatan qui est la zone le plus chère de mon voyage j'ai réussi à rester dans le budget fixé de 30 euros par jour, logement déplacements et repas inclus.

Par contre les prises ne correspondent pas à l'adaptateur que j'ai emmené, pas possible donc de couper ma barbe pour l'instant. Pas bien grave, sauf que je risque d'effrayer mes futurs collègues en arrivant dans un mois si je ne trouve pas d'ici là ...

A suivre donc ...