12.8.08

Cobán - Semuc Champey

On the road again, direction l'intérieur du pays cette fois et la petite ville de Cobán. Quatre heures de bus sur des routes montagneuses à travers des paysages grandioses. Le Guatemala est décidément digne de son image de paradis terrestre, et on peut voir de nombreuses petites fermes au milieu de plantations de café, de maïs et de cardamome lesquelles sont perchées sur des collines pour le moins difficiles d'accès.

La route depuis la capitale devient d'abord sèche avec des cactus de plus de 3 mètres qui se mélangent aux pins et aux bambous, avant de redevenir très verte et humide. On entre ensuite dans des montagnes baignées en permanence par la brume, c'est l'un des derniers refuges pour le Quetzal, oiseau emblêmatique d'Amérique Centrale.
En entrant dans Cobán on sent d'abord une forte odeur de clous de girofle qui pousse également dans le coin. Mais Cobán est surtout le pays des Orquidées. Un jardin spécial leur est dédiqué avec plus de 35,000 orquidées ! On y trouve aussi la Monja Blanca (la nonne blanche), la fleur emblême du Guatemala.
Cette fois je dors dans un petit dortoir, socialiser un peu ne fait pas de mal et puis le prix de 4 euros me va très bien. En parlant de prix, hier j'ai mangé l'entrecôte la moins chère de ma vie, un peu plus d'un euro, préparée à la manière argentine et accompagnée de pomme de terre fourrée à l'ailloli et de petits oignons grillés. Mais Cobán c'est surtout le point de départ pour de nombreuses expéditions. J'en ai choisi deux sur les conseils avisés de mon amie Guatemaltèque, la première est Semuc Champey.

J'ai mis quelques photos dans le diaporama et pour situer il s'agît de baignoires naturelles d'eau turquoise, la température y est idéale. Journée bien relaxante donc, hormis les 3 heures en van pour y arriver dont une heure de sentier montagneux. Les photos prises depuis en haut sont le résultat d'une belle ballade à travers la forêt, mon permier contact réel avec la forêt tropicale. Dans la forêt l'appareil photo ne sert à rien, par contre je regrette de ne pas avoir de microphone ...
Juste pour se rendre compte de la clarté de l'eau (photo prise depuis le bord):
L'eau de la rivière plonge en fait sous les baignoires naturelles et réapparait 32 mètres plus bas, juste après les baignoires qui sont elles alimentées par une infinité de petites cascades. C'est la cascade que l'on voit dans le diaporama.
Pour finir, petit clin d'oeil belge, il s'agît d'une inscription au-dessus du bar d'un hotel à l'entrée du parc de Semuc Champey:
Demain au programme lever à 5h30 pour une excursion à la Lagune de Lachúa et dodo dans une cabanne au milieu de la forêt encore. A suivre donc ...