27.11.08

Energía para qué ?

Ya vuelven las noticias en español, ha pasado un mes desde que terminarón las conferencias sobre energías renovables, y desde entonces hemos regresado al trabajo. El equipo sigue evolucionando, y hace poquito llegó un chico vasco que va a trabajar sobre los posibles usos de la energía que producimos. Ocurre que uno de los usos estratégicos de la electricidad es para el agua. Aqui no hay red de agua, y generalmente el agua se consigue de pozos de los cuales se extraye agua con baldes. Con una bomba se puede crear una red local de agua, y combinado con los filtros que fabricamos llegar a traer agua potable a una comunidad.

Otra posibilidad es crear centros de ecoturismo, tipo eco-lodges, en lugares remotos. Una de las personas locales que trabajan con blueEnergy tiene una finca grande cerca de Bluefields, y se está pensando en aprovecharla para atraer gente y sacar provecho de su uso. Una chica de la oficina en Paris vinó a hacer un estudio de factibilidad, y parece que hay gente que acepta pagar hasta 6000 euros para pasar una semana con los mosquitos. Una ventaja en caso de que lo gestioné una ONG es que puede considerar las aportaciones de los visitantes como donativos, con lo cual pueden recuperar 66% de lo que pagan (en Francia por lo menos). Un viaje así de 6000 euros les costaría entonces "solo" 2000 euros mientras la ONG recibe 6000 euros, lo que representa fondos limpios para su proyecto.

Así que sin más nos metimos con machetes y pantalones largos bosque adentro, explorando los límites de la finca y alrededor. Después de perdernos, descubrimos que un vecino vende un terreno pegado a la finca y con acceso a un río que desemboca en la laguna, por un precio de 1000 euros por hectárea. Este terreno permitiría un acceso mucho más fácil a la finca en panga, y varias lomas (pequeños cerros) se proponen para recibir una o varias túrbinas eólicas.

Por lo que nos explicó la dueña de la finca (que también es dueña de la casa donde dormimos y trabajadora en blueEnergy), el suelo tiene vocación forestal, igual que en Guatemala. Con lo cual el mejor provecho económico se puede conseguir sembrando cocos y esencias caras de arboles. Es un buen comienzo para una finca ecológica y reserva natural. Aparte de lo que se siembré se encuentran bastantes animales (venados y otros roedores locales que se venden en Bluefields), y parece que unos ríos que salen a la laguna tienen agua de buena calidad donde se podría pescar.

Obviamente, aunque este proyecto esté un poco en margén del proyecto principal de traer electricidad a comunidades de la costa, interesa bastante a los voluntarios (entre ellos yo) por representar una posibilidad de descanso dominical en medio de la naturaleza ... No hay imagenes espectaculares (sino la del ejercicio fallido de equilibrio de nuestro irlandés) pero les aseguro que el viajecito merece la pena !


Casita perdida en medio del bosque

Cuidadoooo ...

Nintendería (no hemos visto PlayStationerías aùn)

Esta semana se fue todo el equipo para instalar una nueva turbina eólica en una comunidad al norte de Pearl Lagoon, y buena noticia ... seré parte del viaje para una corta estancia en la comunidad. Es una buena noticia porque hasta ahora lo que iba haciendo poco tenía que ver con el trabajo de terreno, ahora un poco más. Aunque lo creán o no, voy de VIP. Ya les contaré !

A seguir puej ...

10.11.08

Fishing the White Lobster

Petite histoire pour débûter et expliquer le titre de l'article !

Comme vous le savez, blueEnergy travaille avec des communautés isolées de la côte Atlantique du Nicaragua. Ces communautés sont généralement multiéthniques avec des créoles (descendants d'esclaves noirs parlant l'anglais créole), des latinos descendants d'espagnols, et des éthnies indigènes plus anciennes comme les Ramas ou les Miskitos.

Généralement ces communautés sont composées d'une cinquantaine voire d'une centaine de familles vivant dans des conditions pour ainsi dire précaires, généralement dans des cabannes de bois sur pilotis en raison des fréquentes inondations durant la saison des pluies. La seule activité consiste à travailler la terre, élever quelques animaux et la pêche.

Il se trouve que les pêcheurs sont souvent les plus pauvres, mais parfois aussi les plus riches. La raison à celà est à chercher dans la cocaïne qui transite par la côte depuis la Colombie vers la Floride. Le traffic est dense, et assez régulièrement un bateau transportant de la drogue est identifié par les douanes. La seule solution est alors de jeter la drogue par dessus bord, et la pêche aux sacs de drogue abandonnés est devenue une activité lucrative.

Fishing the white lobster veut dire en anglais aller à la pêche à la langouste blanche, car c'est une pêche qui peut rapporter gros. Les trafficants connaissent très bien la côte et savent où récupérer les sacs de drogues abandonnés. C'est comme celà que s'est installé un commerce avec les pêcheurs du coin, ceux-ci revendant la drogue à leurs propriétaires qui contrôlent ainsi la zone de par leur influence économique.

Parmi les effets secondaires de ce commerce on trouve la drogue très présente dans les communautés avec des personnes qui du jour au lendemain se retrouvent bien plus riches que tout le reste de la communauté, ce qui engendre violence et problèmes au sein de la communauté. Avec l'argent facile viennent aussi les mauvaises habitudes et on voit apparaitre des gens qui pour aussi avoir de l'argent prostituent leur fille ou essaient de la vendre à un capitaine de bateau de passage.

A Bluefields aussi d'ailleurs la drogue est bien présente, soit de la cocaïne ou du crack, une version plus accessible car la poudre blanche est vendue et seul le crack qui est un sous-produit est consommé ici. Facile d'imaginer dans ce contexte les difficultés que peut rencontrer notre équipe de blueEnergy pour le développement d'une telle communauté. Et pourtant c'est la réalité avec laquelle se bat l'ONG depuis 4 ans. Celà explique aussi l'importance du travail de terrain et du volet social du projet.

Mais heureusement toutes les communautés ne sont pas comme çà et la côte compte aussi de fabuleux endroits, comme les Pearl Keys où nous avons passé le dimanche, partie de l'équipe et moi. Les photos parlent d'elles-mêmes, même si je dois dire pour être exact qu'un nord-américain a acheté l'île sur laquelle nous avons pris les photos en toute illégalité et paye une équipe de gardes permanents pour vérifier que les touristes comme nous ne prennent pas de photos de la maison qu'il y a construite.

D'ailleurs, difficile de savoir si c'est vraiment un nord-américain ou un trafficant qui l'a construite, car généralement sur la côte la sagesse populaire dit que toutes les grosses maisons sont la propriété de narcos. Ce qui parait plausible compte tenu qu'ici il n'y a pas d'entreprises, et que les seuls obèses sont les politiciens et policiers. Et puis après tout, les affaires entre narcos et pêcheurs ne sont pas très différentes de celles entre narcos et politiciens quand il s'agît de tisser un réseau d'influence.

Bref, quelques photos en plus du diaporama sur les Pearl Keys, les premières ayant été prises pendant la traversée aller en panga qui a été un peu mouvementée pour cause de vent et de panga pas vraiment adaptée à la mer.

En quittant Orinoco, près de Pearl Lagoon (blueEnergy y a un projet d'énergie prévu d'ici un an environ).

Petite photo de groupe prise sur l'une des îles. Tous sont des volontaires blueEnergy avec 3 pesonnes du bureau blueEnergy France à Paris de passage.




Cormac, Irish Style !


Pas vraiment de conclusion, comme souvent ici le meilleur côtoie le pire, l'enfer se cachant sous le sable blanc ou au contraire le sable blanc pour recouvrir la misère d'un voile au parfum de paradis.

7.11.08

100% Party Animal (Descarga Total)

Ayyyy ... hay Amor ...


Enfin !!! Finies les conférences sur les énergies renouvelables et le dévelopement durable. Une semaine incroyablement dense et enrichissante avec les présentations de projets d'énergie solaire, hydrolique, biomasse et bien sûr éolienne. Il existe des ONG Nicaraguayennnes qui font un travail incroyable, et çà c'est une très bonne surprise. Ces conférences ont été aussi une belle opportunité pour discuter des difficultés rencontrés pour rendre un projet de dévelopement viable, en particulier dans des communautés isolées du monde. Entre les différents sujets abordés se trouvent le rôle des femmes, la nécessité d'une approche sociale pour ces projets de développement, l'importance de l'eau et de la sensibilisation sur différents sujets liés à la santé, l'implication des communautés dans la définition de la finalité du projet, etc etc etc ...
J'y reviendrai probablement, mais pour l'instant détente et fiesta pour célébrer en même temps les 5 ans d'existence de blueEnergy, et le départ de notre expert éolien et ami Hugh Piggott. Mais d'abord ... petite session de rattrappage pour les photos non publiées jusqu'à présent comme promis. Pour commencer, j'ai fait un petit tour des volontaires pour récupérer les photos des derniers mois ici à Buefields et en voilà déjà une prise sur l'île du Bluff.

Ensuite plus récentes, celles de la dernière fête d'Halloween à la maison. Style vestimentaire libre !




A venir, ce week-end est un pont de quatre jours en raison des élections municipales. Et pendant ces 4 jours, pas question d'acheter d'alcool ! Peu importe, ce soir nous fêtons le départ du plus ancien volontaire ici à Bluefields, Seb alias Jesus. Que vayas con dios amigo ! Donc depuis hier on fait des aller-retour en taxi pour faire des réserves. Au programme ce soir: Rhum avec de la noix de coco rapée dans du lait de coco avec un peu de sucre et de la glace pilée. Et départ exceptionnel lieu exceptionnel, dimanche direction les Pearl Keys pour passer une journée au paradis. On en profite pour emmener l'équipe de blueEnergy France qui est en visite ces jours. Promis j'emmène l'appareil photo, et vous et moi ne devrions pas être déçus si ce que l'on m'en a dit est vrai.
A suivre donc ...